L’épilation définitive s’est banalisée ces dernières années, au risque d’oublier qu’elle reste un acte technique, nécessitant en amont de bien analyser les caractéristiques du poil à éliminer. En effet, nous ne sommes pas tous égaux en matière de peau. Certaines sont très blanches, d’autres plutôt mates, d’autres noires… Certaines tolèrent bien le soleil, d’autres pas du tout… Il en est de même pour les poils : certains sont noirs d’autres blonds ou encore roux, ils sont fins ou bien épais, plus ou moins longs, duveteux…
Méconnaître ces différences, c’est prendre le risque d’une épilation définitive inefficace ou pire, dangereuse, en brûlant la peau ou en la dépigmentant.
Avec son double regard médical et esthétique, le Dr Luneau et son équipe vont intégrer leurs connaissances dermatologiques aux caractéristiques du poil de chaque patient, pour apporter une vraie plus-value :
- le poil pousse par cycles pilaires et certaines techniques comme le laser épilatoire n’agissent qu’en phase de croissance, impliquant plusieurs séances pour cibler le poil au fur à mesure qu’il reprend sa croissance (phase anagène) ;
- la densité des poils et la durée du cycle pilaire ne sont pas les mêmes d’un individu à l’autre, ni même chez la même personne, d’une zone anatomique à l’autre : c’est pourquoi chaque protocole doit être adapté de manière personnelle, selon la zone à traiter, en déterminant la durée optimale entre chaque séance. Faire des séances trop rapprochées ou trop éloignées fait perdre en efficacité, au risque de gaspiller son argent.
- certaines techniques, comme le laser épilatoire, sont inadaptées sur des poils trop fins type duvet, avec le risque paradoxal de les faire repousser ou de les renforcer. Il faut donc la bonne technique sur le bon poil.
- l’épilation définitive doit détruire le poil, sans léser la peau. C’est pourquoi il faut être très vigilant avec certains types de peau, comme les phototypes foncés (peaux mates, peaux noires…) pour lesquelles le matériel doit être d’une grande précision.