La chevelure est vivante, au même titre que l’est le cheveu dont la pousse s’effectue par cycles, le cycle pilaire ou capillaire. Chaque cheveu connaît trois phases : la croissance (phase anagène), le repos (phase catagène) et la chute (phase télogène).
On estime qu’un cheveu est programmé pour connaître en tout 25 cycles environ, avant de mourir définitivement et de ne plus pouvoir repousser.
Il est donc important d’intervenir le plus tôt possible, avant une calvitie définitive.
S’il est normal de perdre environ 50 cheveux par jour sur les 200 000 que compte notre cuir chevelu, il doit en repousser autant ! Un aspect terne et surtout une chute importante traduisent des carences ou une intoxication à divers polluants. Mais sous l’effet du stress, de la pollution, de déséquilibres nutritionnels ou de modifications hormonales (périménopause, grossesse…), cette repousse peut être ponctuellement altérée.
On estime la chute des cheveux comme pathologique si elle touche plus de 100 cheveux par jour pendant plusieurs semaines, avec deux grandes causes :
- soit un cycle pilaire qui s’accélère, par exemple sous l’effet des hormones : c’est la traditionnelle alopécie androgénique ;
- soit un cycle pilaire altéré, car la croissance du cheveu n’arrive pas à se faire de manière optimale