La cellulite est un phénomène métabolique complexe qui résulte de la combinaison de plusieurs facteurs, aux premiers rangs desquelles se trouvent les variations hormonales féminines et l’importance de la progestérone.
C’est pourquoi la cellulite masculine reste exceptionnelle.
La cellulite touche en effet essentiellement les femmes, avec ou sans surcharge pondérale, et se manifeste sur des régions du corps précises, plus riches en cellules adipeuses (modèle gynoïde qui touche surtout le bas du corps) : arrière des cuisses, cellulite des fesses ou du ventre, cellulite du haut des bras.
Au sein du tissu graisseux sous-cutané, l’hypoderme, les cellules adipeuses ou adipocytes sont logées dans de petits compartiments. Si le volume des adipocytes augmente, ces petits compartiments grossissent sous l’effet de la surcharge graisseuse. Ils prennent alors une forme bombée qui se répercute sur le derme et l’épiderme.
La surface de la peau devient bosselée, d’où les expressions « peau d’orange » ou « capitons » (la peau prend l’aspect d’un tissu capitonné) fréquemment utilisées.
La cellulite est aggravée par les troubles de la circulation sanguine et lymphatique, elle-même accentuée par l’hypertrophie graisseuse qui ralentit le drainage lymphatique : c’est un cercle vicieux.
La cellulite va donc associer deux phénomènes, l’hypertrophie graisseuse et la rétention aqueuse, permettant de définir trois stades de cellulite :
- la cellulite aqueuse où prédomine l’œdème (rétention d’eau) entre les cellules graisseuses ;
- la cellulite adipeuse où prédomine la surcharge lipidique dans les cellules graisseuses ;
- la cellulite fibreuse, parfois douloureuse, où les cloisons des lobules graisseux durcissent et se fibrosent.
Considérée comme un phénomène physiologique normal, la cellulite est sans conséquence pour la santé. Elle peut-être en revanche à l’origine d’une gêne, de douleurs locales et de complexes, car elle altère la qualité de la peau et empâte le bas de la silhouette.